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Inauguration de la TNT en Alsace – épisode 3

La TNT en Alsace a été officiellement inaugurée à Nordheim le lundi 19 novembre à 15 h 30. Episode 3 avec l'intervention de Michel Boyon, Président du Conseil supérieur de l'audiovisuel…

Le président du CSA parle de l'arrivée du numérique dans l'audiovisuel comme étant bien sur une révolution technlogique mais apportant aussi tout un ensemble de conséquences sociales, culturelles, économiques qui sont encore aujourd'hui incalculable et que nous avons tort d'imaginer qu'en substituant un mode de diffusion par la diffusion numérique, les conséquences ne peuvent être que purement techniques.

La diffusion numérique c'est plus de chaines. A la place des 6 chaines historiques nous pourrons recevoir 29 chaines nationales de toutes natures.
18 gratuites, 11 payantes, 5 publics, 24 privées, 3 d'informations, 1 chaîne pour la jeunesse et des chaines musicales. La conséquence n°1 c'est donc le choix.

Rappelant les propos de Michel Combes, le président du CSA avance que le taux d'équipement est plus important en Alsace que partout ailleurs. Ceci surement dû à l'attrait des chaines allemandes.

Deux chiffres sont avancés à nouveau avec le taux de couverture du Bas-Rhin qui sera de de 95 % fin 2008 grâce à Nordheim mais aussi Forbach, Sarrebourg-Donon et Mulhouse. Quant au Haut-Rhin il sera de 89 %. Ce sont des pourcentages supérieur à la moyenne nationale. Mais le CSA, toujours selon Michel Boyon, n'en restera pas là grâce à l'émetteur de Provenchère qui en mai 2008 pourra désservir le sud ouest du Bas Rhin et une partie de l'ouest du Haut-Rhin. Le CSA a décidé de fixer un minimum de couverture minimum par département (90 %) mais l'Alsace n'est pas concerné.

 

 

Puis Michel Boyon explique le succès de la TNT par l'attractivité de l'offre, les programmes de qualité, et la simplicité. Mais il faut que les téléviseurs intègrent à présent les décodeurs TNT pour qu'il n'y ait pas de dépenses supplémentaires pour l'acheteur. La TNT doit également son succès grâce à son mode de financement. L'objectif qui a été fixé par la loi de couverture de 95 % de la population doit son financement aux chaines, et elles seules, sans contribution des collectivités locales et sans participation d'une manière ou d'une autre du contribuable, ce qui n'a pas été le cas dans d'autres pays étrangers. Michel Boyon sait que les Français sont attachés à la gratuité et le CSA y veille.

 

 

Mais le président accorde qu'il restera des zones d'ombres. C'est pourquoi le légisalteur a déjà prévu de mettre en place un système de distribution gratuite de la TNT par le satellite. Ce système existe aujourd'hui, relié au satellite Astra.

 

 

Mais la TNT c'est aussi la possibilité d'avoir un système de distribution des télévisions locales et la France est en retard dans ce domaine. Des centaines de télévisions locales sont distribuées par le câble et le quart de ces chaines sont dans l'est de la France. Il y en a 20 dans le Bas-Rhin et 5 dans le Haut-Rhin. Deux d'entres elles ont même le caractère de télévision régionale. Mais parmi les télévisions locales que l'ont peut recevoir par le râteau il n'y en a que 25 en France.

 

 

Le numérique permettra d'augmenter ce nombre. Le CSA a lancé un appel à candidature pour une télévision locale sur l'émetteur de Strasbourg-Nordheim, L'aire de diffusion sera de 85 % de la population. Au mois de décembre le même appel sera lancé pour Mulhouse. Pendant 6 ou 7 mois le CSA va lancer un projet de création de télévision locale, ou de proximité, dans 4 ou 5 grandes agglomérations de France.

 

 

Michel Boyon a également évoqué la télévision mobile personnelle et la radio numérique tout comme Michel Combes l'avait fait. Le président rappelle également les missions du CSA et qu'il est au service du public en veillant à l'augmentation de l'offre mais également de la qualité des contenus. Le CSA veut éviter l'apparition d'une fracture numérique territoriale. Les remèdes sont pour le CSA, le développement de la télévision locale et la TNT.

Puis une projection est faites à l'horizon 2012. L'analogique aura disparu, il existera une centaine de TV locales, la Haute Définition sera le standard comme la couleur a remplacé le noir et blanc, et enfin, la télévision mobile et la radio numérique seront apparues.

Pour conclure, Michel Boyon nous rappelle encore, que toutes ces considérations ne sont pas que technique mais aussi sociale et économique.

Reportage AlsaNews.fr 

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