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En grève des impôts pour obtenir l’ADSL

mon royaume pour de l’internet

Dans la commune de Sainte-Anne-Saint-Priest, en Haute Vienne, un petit hameau d’une trentaine d’habitants fait de la résistance. Ils ont décidé de se mettre en grève des impôts et réclament la possibilité d’accéder à Internet et une installation électrique digne du XXIème siècle.

Depuis 2005, le réseau DORSAL, réseau régional de fibres optique afin d’apporter le haut-débit à la population, est déployé dans la région du Limousin. Il est censé réduire la fracture numérique et mettre sur un pied d’égalité les habitants des communes rurales et les citadins des villes plus importantes.

En 2008, le petit hameau de Bussy avait déjà alerté les élus sur l’impossibilité d’accéder au haut-débit. Le lieu-dit étant sans doute trop éloigné du NRA pour pouvoir bénéficier de l’ADSL. A l’époque, on leur avait répondu que la seule solution était de passer par le satellite.

Depuis, rien n’a bougé dans ce village. Et les habitants voient les technologies avancer : 3G, 4G maintenant, VDSL… mais ils en sont toujours privés !
Pour accéder à Internet, les parents doivent gérer des heures au Centre de Documentation et d’Information de l’établissement scolaire. Si Mme Michu veut faire ses soldes, elle doit se rendre à la borne Internet du bureau de poste.
Et pour couronner le tout, l’installation électrique des villageois date de 60 ans et saute régulièrement !

C’est pourquoi les habitants ont donc décidé de ne plus payer leurs impôts. « Nous en avons ras-le-bol ! Nous ne comprenons pas pourquoi nous serions traités différemment de l’ensemble du territoire français, alors que nous payons nos impôts comme tout le monde ! » a déclaré le chef de file de la fronde. Devant les impossibilités techniques par l’opérateur régional d’installer du Wifi ou du WiMax, ils souhaitent que ce soit l’Etat qui prenne en charge l’installation des paraboles. En attendant des propositions des pouvoirs publics, ces contribuables ne supportent plus d’être considérés comme des citoyens de seconde zone et ont donc cessé de payer la dîme !

Source : Charente-Libre

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