La couverture du réseau de Free Mobile n’en finit plus de faire parler d’elle. Et si Free travaille d’arrache-pied à l’extension de son réseau d’antennes, le réseau fixe n’est pas en reste : en un petit mois, les techniciens ont ouvert pratiquement autant de nouveaux centraux téléphoniques qu’en 4 habituellement… et trois chiffres ressortent : 4000 (centraux), 25 (millions de lignes) et 80 (% de couverture).
Qu’en restera-t-il ? Depuis le début de l’année, la liste des centraux prévus par Free ne cessait de fondre comme neige au soleil. Bouffée d’air en milieu de semaine : Free a mis à jour sa carte de dégroupage et a rajouté un peu moins de 200 centraux à la liste.
Mais cela n’a pas suffi : avec l’activation d’équipements dans près de 200 nouveaux NRA et l’ouverture commerciale de 150 d’entre eux, ou d’autres en attente à l’époque (les autres suivront dans les prochains jours), il reste un peu moins de 800 centraux officiellement prévus, couvrant 1.5 millions de lignes… c’est peu, grâce à la réduction drastique nombre de « grands » centraux non dégroupés : le dégroupage de Thonon-les-Bains signe la fin des NRA de plus de 20’000 lignes non dégoupés, et seuls 2 centraux de plus de 10’000 lignes résistent encore à l’envahisseur.
Le succès de l’offre mobile s’accompagne visiblement d’un réel sursaut de l’offre ADSL Freebox ; ainsi le déploiement de DSLAM dans les centraux déjà dégroupés s’accélère et l’augmentation de capacité du réseau suit pour fournir du débit au maximum d’abonnés.
Et malgré cette surcharge, le dégroupage avance à un rythme effréné !
Trois chiffres traduisent les efforts des techniciens Free : d’une part, le seuil des 4000 centraux est franchi, d’autre part, 80% des lignes du pays seront bientôt raccordées à un central dégroupé par Free -le seuil des 79% est tout juste franchi, et avec lui celui des 25 millions de lignes France Télécom reliées à un central dégroupé (y compris les lignes inéligibles ADSL).
Nombreux sont les gâtés.
Tout d’abord le Lot, qui a doublé sa couverture : la moitié de ses habitants ont donc été rendus dégroupables par Free en l’espace de quelques mois.
Dans le même ordre d’idée, le dégroupage de la Meuse, du Pas de Calais, de l’Aisne, l’Eure, ou encore du Morbihan ont significativement progressé : vous en trouverez les traces dans nos éditions régionales.
Mais la vague s’est répandue sur tout le territoire, les heureux sont éparpillés dans tout le pays…
Il ne reste plus qu’un département vierge de tout dégroupage, la Lozère, et Free devra jouer au contre-la-montre avec SFR s’il veut être le premier opérateur à dégrouper tous les départements métropolitains, Corse comprise : SFR est déjà présent en Lozère depuis 2010, année où Free a ajouté les plus grands centraux du département département à ses prévisions…. mais absent du Gers où Free a débarqué un an avant, et où les centraux prévus ont été maintes fois supprimés ou reportés depuis leur annonce il y a plus de 3 ans -preuve que Free n’est pas le seul à connaître des retards !
Sources : Degroupnews, Stats-Degroupage et Francois04