En cause notamment, la technologie Bluetooth qui serait utilisée et qui serait la moins intrusive concernant les données personnelles de chacun des utilisateurs.
Or, cette application n’a de véritable raison d’être, que si elle est utilisée par le plus grand nombre, ce qui nécessite une compatibilité maximale avec la majorité des terminaux disponibles sur le marché, chose qui serait loin d’être le cas, notamment concernant certains composants comme les puces sans-fil ou les logiciels embarqués
Et cette incompatibilité affecterait des millions de smartphones, appartenant notamment aux personnes d’un certain âge, particulièrement vulnérable au virus cible.
En d’autres termes, si votre smartphone est obsolète, installer l’application en question ou tout du moins compter sur elle pour limiter les risques de propagation du virus, serait parfaitement illusoire ; les smartphones censés la prendre en charge ayant besoin de communiquer entre eux en se dispensant d’une requête serveur intermédiaire, ce qui est uniquement faisable via une technologie Bluetooth Low Energy.
Une épine dans le pied pour les concepteurs du projet mais surtout pour les pouvoirs publics qui comptent sur le développement de ces produits pour enrayer l’épidémie.