Cédrix O, le Secrétaire d’Etat au Numérique était ce matin interrogé par Hedwige Chevrillon sur BFM Business, notamment sur le projet d’application Stop Covid.
L’application, assez discutée quant aux différentes zones d’ombres relatives notamment au traçage individuel doit faire l’objet d’un examen en marge du projet de loi relatif à la prorogation de l’état d’urgence sanitaire.
Démarrage des tests en conditions réelles dès la semaine prochaine.
La première phase de tests démarrerait dès le 11 mai soit lors de la première phase de déconfinement selon les révélations du secrétaire d’Etat ce matin, préalablement au vote du Parlement envisagé dès la semaine du 25 mai, avant le lancement de l’application le 2 juin, soit plusieurs semaines après la première phase de déconfinement.
Un vote qui reste subordonné à la censure préalable de la CNIL qui a d’ores et déjà émis des réserves successives quant à l’encadrement de cette application sujette à bien des défiances, malgré la publication de la liste de ses différents intervenants publiée par l’INRIA ou la mise en place d’une boîte à outils spécifique par la Commission Européenne dédiée au numérique dans les semaines passées.
« On suit notre feuille de route, on estime que c’est utile voire indispensable, comme je le rappelle, comme pour l’ensemble des pays d’Europe et on espère avoir quelque chose pour le 2 juin » a indiqué Cédric O, précisant par la suite que le projet avait encore « une roadmap technique importante ».
Une application qualifiée par Edwige Chevrillon, à la barre de l’entretien, de « raté numérique du gouvernement » et qui pour l’heure ne donne aucune garantie ni sur ce qu’elle contient ni sur sa véritable date de lancement.