Le tweet de Cédric O sera resté somme toute assez discret en début de semaine, malgré l’intérêt de l’information contenue.
Il y dévoilait le dépôt sur Gitlab, de l’ébauche numérique de la tant attendue application StopCovid, dont les premiers tests ont été annoncés la semaine passée par le Secrétaire d’Etat en charge du numérique.
Sur la plateforme collaborative, nous disposons dès à présent des premiers contours de cette application, dont le code source, sous Mozilla Public Licence 2.0. est dévoilé en partie (du moins pour les versions Android et Apple) de manière à ce qu’aucune polémique supplémentaire ne soit alimentée. Déjà que ..
Des participations extérieures sont évoquées une ébauche de code est publiée, l’autre non car sujette encore à des tests, des instabilités ou des problématiques de sécurité.
Enfin, deux volets complètement différents sont présentés : l’un inaccessible à toute participation extérieure et l’autre intégralement open source, auquel les contributeurs, soumis à la censure d’un comité de maintenance en charge d’un audit constant sur ce qui est produit, peuvent accéder librement, touchant le cœur de l’application conformément au protocole Robert.
Une documentation est présentée, faisant office de cahier des charges et énonce les participants au projet ainsi que la distribution des rôles pour chacun.
Pour rappel, c’est à l’Inria, que la conception du Protocole Robert a été confiée et l’on compte parmi les différents acteurs des sociétés telles que Capgemini, Dassault Systèmes, l’Inserm, Orange, Santé Publique France et Withings.
Un calendrier serré si l’on veut éviter de nouveaux ratés.
Le projet reste soumis à un calendrier plus ou moins strictement qui s’établit de la manière suivante :
- A compter du 12 mai : une phase de « transparence » qui pose les premiers principes de l’application sur GitLab ainsi que les contours de l’appel à contribution extérieure.
- Une phase d’apports successifs de la part des différents acteurs de l’application ;
- Une phase de tests successifs ;
- Le lancement d’une application opérationnelle le 2 juin prochain.
Des délais extrêmement courts qui laissent présumer du peu de place qui sera accordée aux contributions extérieures.
Une gageure technique avec des enjeux énormes tant en matière de santé qu’en matière de protection des données ou de mise en évidence de la capacité du gouvernement à mettre en place un système de protection qui fait d’ores et déjà l’unanimité en matière de critiques.
L’intégralité du document est publiée ici.