Google prêt à faire un effort sur les frais de service perçus auprès des développeurs contribuant à son Play Store, cela semblait plutôt improbable, mais la fiction a rejoint la réalité avec une baisse de 15% applicable à compter du 1er janvier prochain sur les commissions perçues par la firme américaine, d’un montant de 30% à ce jour.
Seul bémol, cette réduction auparavant appliquée aux petits éditeurs afin de leur permettre d’augmenter leurs marges, va désormais d’appliquer aux éditeurs de plus grosse importance, à la condition que l’abonnement souscrit pour obtenir l’application concernée, payante, soit d’une période de 12 mois a minima.
Cette largesse est par ailleurs valable sur les applications mais pas sur les jeux, qui demeurent taxés à 30%.
Une intention cependant loin d’une volonté altruiste.
» Nous avons appris que le taux d’attrition rend difficile pour les éditeurs de services de bénéficier de ce taux réduit. Nous simplifions donc les choses. […] Pour les développeurs d’applications qui proposent des abonnements, cela signifie que les frais d’abonnement de la première année seront réduits de moitié » a communiqué Google de son côté, qui s’engage actuellement sur la voie d’un véritablement changement de business plan, notamment grâce à l’arrivé de Play Media Experience, qui implique l’intégration de certaines applications, expliquant sûrement ce revirement de position dans sa stratégie.
L’objectif non dissimulé pour Google reste de s’aligner sur Apple, qui a d’ores et déjà appliqué cette réduction des marges, afin de rester concurrentiel, en conservant cependant un taux fixe de 30% sur les achats in-app extrêmement porteurs financièrement parlant.
Cette baisse, qui ne génèrera pas de pertes énormes du côté de Google comme d’Apple demeure cependant le seul moyen trouvé pour le moment, de faire amende honorable face aux régulateurs, qui ne manquent pas de remarques acerbes au sujet de leurs pratiques en la matière.