Xavier Niel met les pieds dans le SPAC avec 2MX Organic

Et l’investissement ne se fera pas de manière isolée mais en compagnie notamment de Matthieu Pigasse que Xavier Niel côtoie d’ores et déjà au sein de l’actionnariat du Monde.

Entre autres choses, mais également de Moez-Alexandre ZOUARI, le nouveau patron hyper tendance, d’ores et déjà investi dans des lieux de consommation comme Franprix, Monop et Picard et qui devra la cheville ouvrière du SPAC en en occupant le poste de Directeur Général après avoir mis sur la table, comme ses coreligionnairesn pas moins de 2 millions d’euros représentant 20% du capital social.

Un fonds d’investissement spécialement dédié.

Le nom de ce nouveau consortium : 2MX Organic, qui devrait fonctionner comme une flotte d’investissement orientée vers la consommation et a pour ambition de devenir un “acteur européen de la consommation durable, alternative et responsable“ selon les propres termes de Matthieu PIGASSE.

Au départ de l’initiative, un postulat issu de la crise sanitaire et de ses conséquences en termes d’emploi certes mais surtout de consommation tout en réitérant la position marquée de Xavier Niel depuis quelques semaines, en faveur de la cause animale, de manière à « consommer mieux, à un prix accessible, en quantité suffisante en toute sécurité  » tout en sortant “du modèle hérité des années 1970″.

Une prise de position réaffirmée par Xavier Niel dans les colonnes du Figaro qui, de son côté, plaide en faveur d’un modèle alternatif permettant de « casser la logique qui a abouti à des aberrations sur toute la chaîne, de la production agricole à la distribution, avec des salades composées qui font le tour du monde avant d’arriver dans nos assiettes”.

Le SPAC un procédé décrié mais qui a le vent en poupe depuis le début de la crise sanitaire.

Du côté de l’investissement et de la cotation en bourse, le SPAC , »Special-Purpose Acquisition Company » devrait être officiellement introduit dès la fin de la semaine prochaine, conformément à la destination première de cette forme de société dont le modèle est assez courant dans les pays anglo-saxons depuis les années 80, mais souvent précédé d’une réputation sulfureuse, car dénuée d’activité concrètement opérationnelle, le temps de la réalisation d’une acquisition ou d’une fusion ce qui est le cas en l’espèce.

En tout état de cause l’initiative est à suivre de près.