L’opérateur serait actuellement en pourparlers pour opérer une fusion de sa filiale anglaise avec son concurrent le plus direct : Three.
La transaction était en stand by depuis plusieurs mois, après avoir été évoquée à de nombreuses reprises, mais la rumeur est relancée depuis plusieurs jours, avec une conséquence logique : la restructuration, la simplification et la consolidation du marché des télécoms britanniques.
Cette idée de réduction des opérateurs dans le cadre d’une restructuration rationnelle, est de plus en plus courante sur le territoire européen.
Xavier Niel s’était d’ailleurs saisi de l’idée afin de former quelques propositions en ce sens en Italie, sans toutefois trouver de véritables échos favorables à cette fin.
L’Espagne également entend probablement réduire le nombre des opérateurs mais la Grande-Bretagne est une nouveauté.
La réduction du marché des opérateurs, une perspective étudiée sur dans de nombreux états européens.
Pour Vodafone et Three, cette fusion aurait un intérêt majeur avec la création d’un groupe d’importance autour d’un portefeuille d’abonnés dense, tout en réduisant un certain nombre de coûts grâce à une mutualisation de moyens, ce qui est un critère non négligeable depuis l’arrivée de la 5G et le déploiement de la Fibre, extrêmement gourmands en ressources et infrastructures, ce qui ne permet pas une progression rapide sur le territoire.
Pour l’heure, Three appartient toujours au conglomérat honk-kongais CK Hutchinson, qui risque de subordonner cette transaction à des conditions très particulières, y compris sa possible introduction dans le capital social de Vodafone, afin de mener à bien cette procédure de fusion.