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Twitter : la publicité numérique ne lui suffit plus pour assurer ses revenus

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Twitter prévoit de déployer tout une armada de solutions pour diversifier ses revenus et notamment de développer ses partenariats avec des créateurs de contenu vidéo pour quitter son format statique un peu passéiste.

C’est le sens du discours qui a été tenu la semaine passée par Linda Yaccarino, en place depuis le 5 juin dernier à la tête du réseau social aux côtés d’Elon Musk, devant les investisseurs.

Le message se veut rassurant quant aux résultats de la firme, qui sont en perte sèche depuis plusieurs mois, avec pour raison principale la reprise houleuse des rennes de la société par le fondateur de Starlink avec une vague de licenciements hors pair, un léger laisser aller au niveau de la modération et la défection de certains annonceurs avec pour conséquence une dégringolade notable de sa valeur d’entreprise, estimée actuellement à 30% de son acquisition.

Côté direction, Linda Yaccarino est une tête bien faite issue de la publicité avant de se retrouver chez NBC Universal, ce qui lui donne l’envergure nécessaire pour garantir le sérieux de sa démarche mais surtout de renouer avec les annonceurs dont la désaffection pour Twitter est loin d’être une légende urbaine.

Plusieurs axes de développement à l’étude.

Au coeur de son projet, comme de son discours, le développement de partenariats avec un ensemble de personnalités bien connues dans des domaines aussi divers que variés, et qui n’ont plus rien à prouver en termes de popularité, mais également l’exploitation de la vidéo verticale, dont les parts de marché avoisinent les 10% de visualisation de contenu sur Twitter, ou bien encore l’intervention d’influenceurs.

D’autres leviers sont à l’étude, comme l’idée de transformer Twitter en une application concurrentielle à WeChat capable d’assurer une fonction commerciale ou financière, pour laquelle Musk serait en quête de licences adaptées.

Si les revenus sont en cours de stabilisation, le départ d’un grand volume d’annonceurs au plus fort de la crise a fait craindre le pire mais surtout éprouvé la capacité de résilience du réseau social qui depuis n’entend plus être confronté à une pareille situation.

La mise en place de mesures complémentaires ne tend plus donc uniquement vers la diversification mais aussi vers la stabilisation du réseau social nécessaire après une période de crise plus qu’inquiétante.

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