Et le motif retenu ? des raisons de sécurités concernant les données.
En d’autres termes, les fichiers sources de l’application en question, contenaient pas moins de 200 noms complets, adresses e-mail et mots de passe cryptés des utilisateurs, issus d’une autre application, à laquelle l’application en question est liée.
Le projet initial était tout simplement développé par l’un des salariés d’Immotef son concepteur commun. Une méprise taxée et à raison, d’amateurisme par l’un des experts consultés par le gouvernement pour évaluer l’application concernée.
Des données intégrées hors ligne d’après le quotidien hollandais RTL Nieuws, mais qui peuvent encore être récupérées avec un peu de savoir-faire technique.
La problématique réside également dans l’utilisation au sein de l’application et en association, de DigiByte, une crypto-monnaie qui, comme le Bitcoin, a de la valeur.
Un projet collaboratif et humaniste certes mais pas que …
Une association qui n’est pas sans retombées, puisque le bruit circule et notamment sur Twitter, que si le gouvernement choisit l’application Covid19 Alert par exemple, la valeur des pièces Digibyte augmentera fortement.
Et cela semble vrai : depuis l’annonce vendredi que l’application Covid19 Alert participe au processus de sélection, la valeur de la monnaie numérique a considérablement augmenté. Si l’application en elle-même revêt l’apparence d’un projet collaboratif à but non lucratif, les revenus collatéraux qui pourront en être tirés, sont loin d’être substantiels pour ceux qui ont d’ores et déjà choisi d’investir dans DigiByte.
La présentation d’une application présentant des failles de sécurité ne serait plus dès lors une simple erreur de code mais aurait des conséquences beaucoup conséquentes qu’il n’y paraît.
Un deuxième examen des applications en lice est prévu aujourd’hui et apportera sûrement des éclairages supplémentaires à cette application.
Source : RTL Nieuws.