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TikTok : Trump s’oppose au bridage du réseau social pour contrer Mark Zuckerberg (et ça ne vole pas haut :)

TikTok

TikTok, l’application vidéo massivement populaire appartenant au géant chinois de l’internet ByteDance, a apparemment un allié sorti de nulle part, en la personne de … Donald Trump.

L’ancien président américain a exprimé son opposition à une interdiction nationale de TikTok non pas pour, des raisons liées à l’application premier amendement, mais parce qu’une telle décision stimulerait a croissance de Facebook et du PDG de Meta, Mark Zuckerberg.

Jeudi soir sur Truth Social, le service de médias sociaux auquel il est affilié et accessoirement propriétaire, Donald Trump a appelé le PDG de Meta « Zuckerschmuck », un terme yiddish vulgaire qui désigne le pénis. Ce choix de langage reflète les tendances de communication outrancières et provocatrices de Donald Trump.

« Si vous vous débarrassez de TikTok, Facebook et Zuckerschmuck doubleront leurs activités », a ainsi écrit Trump sur Truth Social. « Je ne veux pas que Facebook, qui a triché lors de la dernière élection, fasse mieux. Ils sont un véritable ennemi du peuple ! »

Les primaires se jouent dorénavant sur les réseaux sociaux.

En tant que président, Trump avait cherché à forcer la société mère de TikTok, ByteDance, à vendre sa participation dans l’application, citant des préoccupations en matière de sécurité nationale concernant les liens de TikTok avec la Chine, mais cet effort a été rapidement anéanti par les tribunaux fédéraux.

Cette semaine, des instances gouvernementales ont présenté un projet de loi obligeant ByteDance à céder sa participation dans TikTok dans les 165 jours ou à faire face à une interdiction aux États-Unis.

Trump a partagé ses réflexions sur TikTok et Facebook au milieu d’un certain nombre d’attaques dirigées contre le président Joe Biden, qui de son côté a prononcé le discours annuel sur l’état de l’Union jeudi. Biden et Trump se dirigent probablement vers une revanche lors de l’élection présidentielle américaine de 2024 au regard des scores des primaires.

De nombreuses plateformes ont interdit ou suspendu Trump à la suite de l’attaque du 6 janvier 2021 contre les États-Unis. Il a notamment fait l’objet de poursuites pour avoir à plusieurs reprises enfreint les règles contre l’incitation à la violence.

Jusqu’à l’an passé, ses comptes Facebook et Instagram ont fait l’objet d’une suspension.

La polémique n’a pas d’oeil… mais remplit les poches.

Lors d’une audience du Congrès en 2021, Zuckerberg a indiqué : « Nous avons fait notre part pour assurer l’intégrité de notre élection. Puis le président Trump a prononcé un discours… appelant les gens à se battre. Je crois que l’ancien président devrait être responsable de ses paroles et que les personnes qui ont enfreint la loi devraient être responsables de leurs actions« .

Trump Media & Technology Group exploite Truth Social et a proposé une fusion avec la société d’acquisition à but spécial Digital World Acquisition Corp. pour devenir une entité cotée en bourse.La fusion fera l’objet d’un vote du 22 mars par les actionnaires de DWAC. La participation de Trump dans TMTG pourrait valoir jusqu’à 4 milliards de dollars avec l’accord DWAC. L’intérêt des sorties de route de Trump est donc manifeste.

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