Telecom Italia fait tout en ce moment pour redorer son blason sur un marché de plus en plus difficile, ce qui passe par une éventuelle fusion de son réseau avec celui de son concurrent principal, Open Fiber.
Une situation qui a bien évidemment enclenché l’intervention de la Caisse des Dépôts, qui a formulé un début de proposition, associée au fonds d’investissement Macquarie mais qui requiert d’être affinée financièrement parlant ; cette dernière ayant tout bonnement été refusée pour l’heure, ce qui place toujours l’opérateur face à un avenir plein d’incertitudes.
D’autant que face à sa proposition, une offre bien plus intéressante a été formulée par KKR, un fonds d’investissement américain d’ores et déjà intervenu dans le dossier des opérateurs transalpins.
Une offre qui doit être réévaluée malgré le caractère institutionnel de la Caisse des Dépôts
La Caisse des Dépôts doit donc revoir sa copie en intégralité avant vendredi prochain, ce qui place TIM dans une position inconfortable, en raison d’un endettement massif mais aussi d’autres difficultés diverses et variées, comme par exemple un manque de limpidité de la part des actionnaires comme du Gouvernement, qui tient le gouvernail mais pas d’une main de maître alors que TIM représente un enjeu stratégique majeur économiquement parlant alors que l’Italie n’a pas encore véritablement entamé sa transition vers la Fibre et THD.
Le Conseil d’Administration de TIM se réunira donc le 24 février prochain, afin de statuer sur son avenir mais surtout la viabilité des propositions faites par TIM, KKR ou d’autres éventuels concurrents.
Dans l’intervalle, il appartiendra à TIM de conserver la tête hors de l’eau, alors que le cours de son action a supporté une baisse de 3% après l’annonce du rejet de cette offre.