Pas besoin d’arbitre VAR pour comprendre qu’entre DAZN et la Ligue de football professionnel (LFP), on n’était pas vraiment dans l’ambiance “fair-play”. Le diffuseur britannique avait carrément mis sous séquestre 35 millions d’euros, la moitié de son échéance de février. Imaginez un peu : c’est comme retirer le ballon en plein milieu du match pour se plaindre des conditions de jeu. Sauf qu’ici, la LFP attendait ce règlement pour faire tourner la boutique et les clubs.
Un bras de fer (presque) à la Zlatan
Pourquoi une telle rétention ? DAZN estimait que la Ligue ne respectait pas sa part du contrat. Au menu des reproches : lutte anti-piratage insuffisante, manque d’implication des clubs pour rendre le produit plus “sexy”… Bref, la plateforme attendait un meilleur soutien pour attirer de nouveaux fans (et accessoirement, plus d’abonnés). La LFP, quant à elle, n’a pas trop apprécié d’être privée de son chèque. Elle a donc saisi la justice pour récupérer son dû… avant que DAZN ne coupe court au suspens en signant enfin le chèque tant attendu.
Des millions sur la table, mais le match continue
En apparence, c’est retour à la normale : la LFP a retiré sa plainte et tout le monde est reparti jouer à la baballe. Mais attention, la partie est loin d’être bouclée. DAZN réclame toujours 573 millions d’euros à la Ligue pour divers motifs, et la bagarre juridique pourrait bien reprendre. C’est un peu comme ce carton jaune qu’on ne conteste pas trop sur le moment, mais dont on se souvient quand on arrive à la limite de suspension.
L’abonnement (à 10 euros) qui tombe à pic
Malgré ces petites tensions, la LFP et DAZN semblent décidées à enterrer (ou du moins à cacher) la hache de guerre… en incitant les spectateurs à s’abonner. Stratégie de séduction : depuis le 27 février, la plateforme propose une offre spéciale pour les moins de 26 ans, à 10 euros par mois sans engagement. De quoi ramener un peu de sang neuf devant les matchs, surtout que DAZN stagne à un peu plus de 500 000 abonnés dans l’Hexagone.
Un avenir encore flou
La Ligue affirme vouloir muscler la lutte contre le piratage des droits, tandis que les clubs sont priés de faire plus d’efforts pour valoriser le spectacle (on imagine qu’une pluie de buts et quelques gestes techniques vontudraient leur part dans l’histoire). Reste à savoir si tout le monde jouera enfin collectif ou si de nouveaux différends surgiront lors des prochaines journées.
Une chose est sûre : il y aura toujours un arrière-goût d’incertitude tant que les spectres des 573 millions et d’éventuels nouveaux conflits planeront au-dessus de la Ligue 1. Pour les passionnés de foot, on espère simplement que ça ne leur coupera pas l’envie de regarder un bon match dimanche soir… et de chambrer un peu l’équipe adverse, à la cool.