Depuis des mois, le président de la Ligue, Vincent Labrune, navigue dans les eaux tumultueuses des droits télévisés du football français. Alors que le dossier semblait bloqué, une figure émerge en première ligne des pourparlers : Yousef Al-Obaidly, directeur général de beIN Sports. Une rencontre décisive s’est, selon RMC Sport, déroulée le 16 décembre 2022 à l’hôtel Waldorf Astoria de Doha, en marge de la Coupe du monde. Alors que tous les regards sont tournés vers Nasser Al-Khelaïfi, une autre silhouette, celle d’Al-Obaidly, attire l’attention.
Dans le silence des coulisses, Al-Obaidly, homme de l’ombre mais puissant, est désormais au cœur des négociations. Malgré sa discrétion, son rôle essentiel ne peut être ignoré. Après le retrait de DAZN, beIN Sports devient la seule option viable pour la Ligue. Sous pression politique et financière, Al-Obaidly doit réévaluer les perspectives financières de son entreprise. Malgré les enjeux, beIN accepte désormais, dans ce contexte, de valoriser les droits TV domestiques à 700 millions d’euros, sous condition d’un accord financier avec Canal+.
Des négociations vitales avec Canal+ pour l’avenir des droits TV de la Ligue 1
Fort de son expertise et de sa détermination, Al-Obaidly s’efforce de convaincre Canal+ de réévaluer le contrat les liant. Ses efforts sont soutenus par sa relation étroite avec Maxime Saada, directeur général de Canal+. Cependant, malgré plusieurs rencontres, un accord sur la valorisation reste en suspens.
En parallèle, Al-Obaidly et son équipe redoublent d’efforts pour mener à bien leur mission. Convaincu de l’importance de Canal+ dans le paysage audiovisuel français, Al-Obaidly s’engage dans des discussions avec les fournisseurs d’accès à internet pour faciliter la distribution de la future chaîne dédiée à la Ligue 1.
Pendant que les présidents de clubs attendent avec anxiété un dénouement, Al-Obaidly continue ses échanges avec Vincent Labrune, président de la Ligue. L’avenir des droits télévisés du football français reste incertain, mais l’espoir d’un accord subsiste, notamment pour l’Assemblée Générale de la LFP prévue le 5 juin. Toutefois, dans ce jeu complexe et stratégique, rien n’est garanti.
Source RMC Sport.