Alors que le marché asiatique pose un certain nombre d’interrogations au regard du contexte géopolitique actuel, de la pénurie de semi-conducteurs et de ses relations avec l’Administration Poutine tout en étant toujours impacté par des mesures de boycott de la part des Etats-Unis, Samsung de son côté est en pleine expansion, notamment grâce à la mise sur le marché de certains de ses modèles, qui se révèlent à succès.
Et c’est sur un dernier trimestre brillant que Samsung a parachevé une année qui s’est révélée atypique en termes de résultats avec un revenu record sur les trois premiers quarts de l’année, portés à 10 milliards d’euros.
2022 s’annonce du même genre avec une entrée en matière agressive et un peu plus de 10,5 milliards d’euros, soit 51% supplémentaires sur douze mois grâce à ses ventes de terminaux particulièrement performantes.
Mais pas seulement ; car si la stratégie de Samsung se révèle payante grâce aux mobiles qu’elle a commercialisés, c’est l’ensemble de ses résultats d’exploitation et de production qui sont excellents et lui permettent de rafler aujourd’hui, cette place privilégiée sur le marché.
En effet, ce sont tous ses services et divisions qui ont su être optimisés et optimiser le revenu global de l’entreprise, soutenu par les ventes records de son Galaxy S22 Ultra, mais aussi de l’ensemble de ses produits moyenne gramme comme de tout ce qui a été commercialisé notamment dans le domaine de la télévision connectée et des écrans d’une manière générale.
Le véritable défi de Samsung : maintenir son rythme de croissance.
La problématique qui se pose désormais à Samsung demeure dans la stabilisation de ses résultats notamment grâce au maintien des ventes des Galaxy S22 comme de ses produits d’innovation, tout en développant en parallèle d’autres secteurs où ses compétences peuvent être améliorées, comme par exemple celui des processeurs.
Dans stabilisation, ont entend surtout maintenant anticipation ; celle liée à l’évolution de la crise sanitaire du côté de l’Asie, avec un nouveau confinement drastique en Chine, qui ne devrait pas améliorer la pénurie de semi-conducteurs, dont les premiers prévisionnels, établis en tout début d’année, ne laissaient pas entrevoir de solution avant la fin 2022 voire 2023 dans le milieu de l’automobile.