Rakuten, le Groupe japonais construit sur le même modèle économique qu’Amazon, s’est lancé dans la diversification d’activités il y a maintenant plusieurs années, avec plus ou moins de succès, dans la banque, l’assurance, le voyage, mais aussi le streaming.
Son ambition : pouvoir présenter un panel assez large de contenu mais surtout différente modalités de pouvoir accéder à ses programmes, via un abonnement, le pay-per-vie ou bien encore l’accès simple au visionnage moyennant la diffusion de publicité (AVoD), comme cela se fait déjà avec Pluto TV, un modèle de plus en plus plébiscité pour faire face à la concurrence.
Son particularisme: la diffusion uniquement sur le web ou bien encore les télé connectés, smartphones ou tablettes, ce qui permet de construire un profil limpide pour les annonceurs publicitaires et donc, par voie de conséquence, proposer de la publicité adaptée tout en rentabilisant au maximum la monétisation de l’audience.
Le hic, car il y en a un, c’est la qualité du contenu, parfaitement assumée par la direction de Rakuten TV « Contrairement à nos concurrents américains, nous ne mettons pas des milliards dans les contenus. Notre principale stratégie d’acquisition de clients, ce sont plutôt les partenariats que nous avons noués avec les fabricants de télé : il y a désormais un bouton Rakuten TV sur la plupart des télécommandes. C’est un vrai plus. Grâce à ça, on a à peu près 110 millions de foyers en Europe connectés à Rakuten TV » indiquait-il sur France Info dans le cadre d’un entretien, en début de semaine.
Un entretien disponible ici.