Le bonus réparation, lancé par le Gouvernement dans le courant du mois de décembre 2022, va connaître une multiplication par 2 à la date du 1er juillet 2023 de manière à engager de plus en plus de consommateurs sur la voie de la durabilité concernant leurs appareils électroniques.
Cette mesure n’est pas isolée, puisque le nombre de détaillants agrées par le Gouvernement pour procéder aux réparations va lui aussi être révisé à la hausse comme intégrer de nouveaux postes de réparation et vise à limiter le nombre de mobiles achetés neufs en favorisant le recours à l’économie circulaire.
A date d’aujourd’hui, l’aide, fixée à 15 €, n’a pas eu de vif succès, car seulement 20 000 clients ont souhaité y avoir recours, ce qui représente une enveloppe de 500 000 € distribuée pour les soutenir dans le cadre de la réparation de leur matériel, alors que le Gouvernement tablait plutôt sur une ligne budgétaire globale de 62 millions d’euros.
Le montant pourrait d’ici quelques semaines passer à 90 € en fonction du matériel pris en charge :
- 30 € pour un aspirateur, une perceuse ou une trottinette électrique ;
- 50 € pour du matériel ménager plus important comme un lave-linge, une tablette, ou bien encore un smartphone ;
- 60 € pour une télévision ;
- 90 € pour un ordinateur portable.
Des réparations courantes intégrées en parallèle.
Le remplacement de l’écran devrait intégrer le dispositif, alors qu’il était refusé jusqu’à présent par les organismes d’économie circulaire.
Enfin, le nombre de réparateurs agréés et certifiés QualiRépar devrait être revu à la hausse grâce à la baisse du coût du label, dès lors plus accessible au réparateurs indépendants des grandes chaînes d’électro-ménager par exemple qui de leur côté, devraient être contraintes de se labelliser.
Pour bénéficier de ce bonus, ce sont les consommateurs qui sont un peu passés à côté de la mesure, qui n’a pas vraiment fait l’objet d’une publicité à large spectre pour que la majeure partie des consommateurs se positionnent en faveur de cette solution pourtant simple.
Vous avez donc le choix d’envoyer l’appareil à l’un des 1200 points de réparation agrées sur le territoire français et le montant qui vous est alloué en fonction de cet appareil, sera systématiquement déduit de la facture émise par le prestataire qui de son côté en recevra le montant correspondant directement de la part des organismes en charge de la gestion de cette mesure.