L’Industrie pornographique, poussée par les pouvoirs en place, tente de se sortir une sérieuse épine du pied en procédant à la mise en place d’un certain nombre de procédés tests visant à vérifier l’âge de ses abonnés ou de ses visiteurs.
Pour ce faire, la société Dorcel, bien connue sur le marché du film pornographique, s’est associée à une start-up marseillaise, de manière à tester une nouvelle alternative durant une trentaine de jours, ce qui lui éviterait le désagrément d’une procédure de blocage en cas de non respect des obligations fixées par le Gouvernement.
Cette alternative garantirait un double anonymat aux abonnés ou simples visiteurs occasionnels, en passant par un site tiers tout en conservant la maîtrise des données recueillies conformément aux dispositions imposées par la CNIL.
GreenBadg, la société marseillaise dont il est question, propose de son côté, en partenariat avec Dorcel, la mise en place d’un système d’accès par badge numérique, après la communication par le visiteur d’un selfie vidéo ainsi que d’une pièce d’identité auprès d’un prestataire tiers, IDNow, qui confie alors un badge pour une durée de trois années.
Le visiteur n’a alors plus qu’à scanner via l’application un QR Code sur un site internet partenaire pour prouver qu’il est majeur.
Une population de plus en plus jeune et vulnérable face au marché de la pornographie.
Selon l’Arcom, 50% des garçons français de 12-13 ans visite de manière régulière, des sites pornographiques, chiffre ramené à 21 % chez les 10-11 ans et pour l’Autorité qui est venue substituer le CSA, il est extrêmement urgent d’agir.
De manière à faire pression sur l’industrie pornographique, l’ARCOM a engagé une action judiciaire à l’encontre de 5 sites majeurs qui n’ont pas respecté les obligations visées par la Loi promulguée à ce sujet dans le courant de l’année 2000.
Ces procédures trouveront leur issue le 7 juillet prochain, dans le cadre d’une décision mise à disposition par le Tribunal Judiciaire de Paris le 7 juillet prochain.