Catastrophes en chaîne pour le site OVH de Strasbourg, d’ores et déjà impacté sur ses sites SBG1 et 2 lors d’un incendie particulièrement dévastateur en début de mois.
Et alors que le rétablissement du service ne semble pas encore totalement d’actualité, c’est un nouvel écran de fumée qui était visible dans les locaux de l’hébergeur, vendredi soir aux alentours de 19 heures, laissant craindre un nouveau différé dans le redémarrage de ses installations initialement prévu le jour même.
D’après un point presse diffusé par OVH le jour même, ce dégagement de fumée, un départ de feu n’étant pas confirmé, n’aurait en rien touché SBG1 et l’origine du sinistre proviendrait d’un local contenant 300 batteries de 25 kilos, qui n’était pas connecté au site en cours de relancement.
Peu d’informations mais des conséquences lourdes pour les entreprises hébergées.
Pour l’heure, aucune information ni sur les conditions de la survenance de ce départ de fumée comme la confirmation d’un véritable incendie, n’ont été données par OVH, qui indiquant peu après sa première annonce, que la situation était désormais sous contrôle.
Car même si OVH semble rassurant sur ses éventuelles conséquences au niveau des infrastructures, force est de constater que celles-ci, qui devaient être relancées le jour même, ont fait l’office d’une restauration différée à une date ultérieure, sans pour autant qu’aucune précision ne soit aujourd’hui apportée, en dehors de celle diffusée hier sur Tweeter par Octave KLABA pour OVH.
Vendredi dans l’après-midi, OVH avait officialisé l’imminence du retour au service des sites SBG1, SBG3 et SBG4 toujours debout.
Une annonce prématurée qui dont s’étaient réjouis les professionnels dépourvus de connexion ou ayant subi les pertes de leurs données après le sinistre survenu dans le courant du mois de mars et qui subissent déjà les affres des restrictions gouvernementales liées à la mise en place des mesures sanitaires par le gouvernement.
Une période particulièrement difficile pour ces entreprises, dont certaines n’ont pas manqué d’alerter sur leur asphyxie numérique avec désespoir ces dernières semaines.