La pénurie de puces affecte le marché depuis maintenant plusieurs mois, malgré un léger frémissement ressenti depuis quelques semaines, sans toutefois que l’on puisse trouver une stabilisation entre la production et la commercialisation, selon Logitech, qui parle « d’atténuation des symptômes ».
» Nous serons libres et clairs au troisième trimestre, ou dans le pire des cas, au quatrième trimestre « , poursuit par ailleurs la firme, par la voix de Bracken Darrell, son CEO, qui semble se projeter sur les mois de décembre prochain à mars 2023.
Une affirmation qui est par ailleurs reprise par d’autres fabricants de puces comme TSMC, oscillant entre pessimisme et augmentation des bénéfices d’un peu plus de 75%, avec pour seul bémol, les inventaires surévalués d’une grande partie de sa clientèle, qui s’est jetée sur les stocks disponibles avant que la pénurie ne se fasse ressentir et procède maintenant à leur purge avant de passer des commandes supplémentaires.
Aucun impact n’est cependant prévu sur le prix des semi-conducteurs, si tant est que la crise se fasse moins ressentir dans un avenir proche, au regard de la hausse des prix généralisée, comme cela est déjà le cas chez Intel qui a d’ores et déjà réajusté ses tarifs avec 10 voire 20% supplémentaires.
Cette situation est d’ailleurs confirmée par Intel, par voie de communiqué de presse, précisant même que : « Lors de son appel aux résultats du premier trimestre, Intel a indiqué qu’il augmenterait les prix dans certains segments de son activité en raison des pressions inflationnistes. L’entreprise a commencé à informer les clients de ces changements ».