Aux États-Unis, le gouvernement Biden cherche à restaurer la neutralité du net, mais il se heurte à une forte opposition de la part du secteur des télécommunications.
Pour rappel, le principe a été abandonné par l’Administration de Donald Trump en 2017 après avoir été malmené précédemment par Barack Obama et même si la volonté de rétablissement est aujourd’hui manifeste, mais cette initiative est contestée par un grand nombre d’acteurs des télécoms.
Un principe qui a fait l’objet d’un abandon progressif.
Concrètement, le principe de neutralité du net implique que les fournisseurs ne peuvent pas restreindre l’accès à certains services ou en favoriser d’autres.
Sept ans après son abandon, ce dispositif de régulation, les opérateurs sont réticents à revenir en arrière, comme le souligne Jonathan Spalter, président de l’USTelecom, regroupant AT&T, Verizon, SpaceX, et d’autres.
Même son de cloche du côté du NCTA, représentant des opérateurs tels que Comcast, qui partage cette opposition, craignant que le rétablissement du principe n’affecte négativement l’extension du haut débit dans les zones rurales.
Malgré cela, la Federal Communications Commission (FCC), sur l’impulsion de Joe Biden, cherche à en rétablir les règles et à renforcer la surveillance réglementaire de l’internet.
Des enjeux multiples.
Dans ce débat, les entreprises du secteur technologique, y compris les GAFAM, en soutiennent le retour pour éviter une fragmentation de l’internet, tandis que du côté des élus américains, les opinions divergent, certains craignant une augmentation des prix et un frein à l’innovation.
D’autres estiment que la neutralité du net est essentielle pour garantir un internet libre et ouvert.
Le débat est vaste et ne fait que commencer.