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Naviguer dans l’ère numérique : défis et responsabilités selon l’OCDE

L’impact des technologies numériques sur notre société est indéniable. Sous l’effet de cette évolution constante, le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) s’est révélé dynamique et résilient, dépassant même la croissance de l’économie dans son ensemble. Avec l’omniprésence de technologies telles que l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle et les réseaux de nouvelle génération, il est impératif de libérer l’innovation de manière responsable.

C’est le sens d’un rapport publié par l’OCDE hier, qui pointe du doigt plusieurs domaines clés.

Pour rappel, l’OCDE, ou Organisation de Coopération et de Développement Économiques, est une organisation internationale composée de 38 pays membres, principalement des économies avancées.

Les membres de l’OCDE s’engagent à évoquer régulièrement des problèmes économiques, sociaux et environnementaux auxquels ils sont confrontés, à élaborer des politiques communes pour y faire face, et à suivre les progrès réalisés dans la mise en œuvre de ces politiques. A ce titre, elle mène également des recherches et fournit des analyses et des statistiques sur un large éventail de sujets économiques et sociaux. D’où le rapport publié en date du 14 mai dernier, qui évoque les perspectives de l’économie numérique au niveau mondial.

La croissance du secteur des TIC sous plusieurs aspects

En premier lieu, l’OCDE dresse un constat : l a croissance du secteur des TIC, a dépassé largement celle de l’ensemble de l’économie au cours des dix dernières années, démontrant ainsi sa vitalité. Dans le même temps, l’intelligence artificielle émerge comme une force transformative, mais son utilisation doit être encadrée pour garantir des bénéfices partagés et minimiser les risques pour la société.

L’adoption des technologies reste inégale, malgré une diffusion croissante de certaines d’entre elles comme la réalité virtuelle et la 5G. Cependant, des défis persistent, notamment en matière de sécurité et de confidentialité des données.

La santé mentale constitue également une préoccupation majeure, avec une augmentation des cas de mal-être liés à l’utilisation des réseaux sociaux, en particulier chez les jeunes. Des mesures doivent effectivement être prises pour sensibiliser et atténuer les risques associés à l’utilisation intensive des environnements numériques.

Plusieurs axes sont donnés avec pour point commun le postulat suivant : les pouvoirs publics ont un rôle majeur à jouer dans ce contexte. Ils doivent estimer l’impact de l’économie numérique, ancrer la gouvernance de l’IA dans des principes éthiques, s’attaquer aux défis réglementaires liés à l’écosystème de la connectivité, promouvoir l’adoption des technologies tout en comblant les fractures numériques, et enfin, sensibiliser et remédier aux risques pour la santé mentale.

D’où l’importance de guider l’évolution technologique de manière responsable, afin de garantir un avenir numérique équitable et sécurisé pour tous.

L’intégralité de ce rapport et des données afférentes, est disponible ici : OCDE.

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