Nos Confrères d’Atlantico rapportent une situation délicate dans laquelle ils se trouvent avec Thierry Breton, commissaire européen, au cœur de controverses découlant de deux articles récemment publiés à son sujet. Thierry Breton est une figure politique française de renom, ayant occupé plusieurs postes au sein du gouvernement français ainsi que des positions de haut niveau dans de grandes entreprises.
Mais avant d’entrer en fonction en tant que commissaire européen, il était surtout PDG du groupe Atos, une société de services informatiques de premier plan.
Le premier article, intitulé « Thierry Breton, ce commissaire français à Bruxelles dont le bilan ressemble à une addition d’ennemis », semble dresser un tableau peu flatteur de son mandat à Bruxelles, allant jusqu’à suggérer qu’il ne devrait pas être reconduit pour un deuxième mandat. Cette critique s’appuie apparemment sur une série de désaccords et de tensions.
Liberté de la presse ou diffamation ?
Le second article, sous le titre « Thierry Breton, incarnation des travers du “capitalisme” français », de son côté, épingle quelques décisions financières de Thierry Breton, en particulier la vente de ses actions Atos à un prix élevé, alors que la société connaît actuellement des difficultés. Cette critique s’inscrit dans un contexte plus large de débats sur la gouvernance d’entreprise et la responsabilité des dirigeants.
Jean-Sébastien Ferjou, fondateur et directeur de la publication d’Atlantico, a exprimé son mécontentement face à ce qu’il considère comme une atteinte à la liberté de la presse de la part du commissaire européen. Il semble que le refus d’Atlantico de retirer les articles incriminés ait conduit l’avocat de Thierry Breton à envisager des poursuites pour diffamation.
Cette situation met clairement en évidence les tensions qui peuvent exister entre les responsables politiques et les médias, ainsi que les enjeux entourant la réputation et l’image publique des personnalités publiques.