On en avait bien pris conscience, l’acquisition des droits de diffusion des matchs de Ligue 1 ne sera possible que si un partenariat est conclu entre les différents prétendants.
Et c’est ce que viennent de faire DAZN et Bouygues Telecom, qui ont signé entre eux un accord au coeur duquel il serait question de la diffusion des matchs sur la box de l’opérateur, ce qui ne devrait pas perturber Canal+ qui y a renoncé.
C’est une première pour DAZN, qui entre dans la danse justement deux mois après avoir signé avec la chaîne cryptée un accord de longue durée et complète ainsi ses offres afin de les rendre plus complètes grâce à la multiplication des supports de diffusion et plus particulièrement en France.
Une opportunité également pour Bouygues qui enrichirait ses offres box.
Les enchères démarrent dans une semaine et d’ores et déjà quelques scénarios se dessinent dont notamment un redécoupage des lots par la LFP en raison du manque de motivation des candidats potentiels, peu décidés à mettre la main à la poche dans les conditions actuelles.
Pour l’heure, DAZN pose ses premiers jalons avec l’arrivée sur la Bbox de son bouquet, pour la modique somme de 14,99 €/ mois, ce qui ne laisse présumer rien de minimaliste au sujet des abonnements relatifs à la diffusion des matchs de Ligue 1 dans l’avenir, si le duo devait être choisi.
Pour DAZN, l’objectif est véritablement de conquérir le marché français et européen grâce à l’aide de partenaires institutionnels les que Bouygues ou Canal+ mais aussi l’apport de ses propres programmes tels que les matchs de D1 Arkema, la Ligue des champions féminine, les Liga et Bundesliga féminines, le Championnat belge, du sport de combat mais aussi deux rencontres de la Ligue 1 par journée.
Son alliance est donc tout à fait logique.
Pour rappel, la LFP a proposé deux lots aux enchères :
- un lot premium à 530 millions d’euros ;
- un second lot pour 270 millions d’euros.
Pour le moment, rien ne filtre au sujet du lot sur lequel DAZN entend se positionner, surtout dans un contexte particulièrement tendu en raison des sommes demandées mais aussi du climat exécrable régnant entre Maxime Saada, le président du directoire du groupe Canal+ et la LFP.