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L’ICANN autorise la libéralisation des noms de domaine

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Mini-révolution en approche : après s’être ouvert aux alphabets non-latins et s’être doté de nouvelles extensions (comme le contesté .xxx), le système de noms de domaine géré par l’ICANN permettra bientôt l’arrivée d’extensions personnalisées au nom d’une marque ou d’une institution (nom de ville, etc.).

L’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), chargée de réguler le fonctionnement des noms de domaine sur la Toile, a approuvé, ce lundi, l’arrivée de noms de domaine aux extensions personnalisées.

Actuellement, les sites web sont accessibles via un total de 22 extensions génériques (.com, .org, .net…), ainsi que les extensions internationales (.fr), et quelques autres (pour un total avoisinant les 300 extensions existantes). Mais cela devrait changer dès 2012, puisque les sociétés ou institutions auront la possibilité de prendre en charge une extension à leur nom, qui leur sera dédiée, après en avoir effectué la demande. On pourra dès lors voire apparaître des noms de domaine se terminant par .google, .apple, .facebook, .microsoft, etc. De quoi bouleverser bien des habitudes…

En revanche, si le projet adopté par l’ICANN rend techniquement possible de telles extensions, il ne faut pas s’attendre à ce que celles-ci supplantent, dans les années à venir, nos bons vieux .com et .fr. En effet, la procédure pour obtenir sa propre extension de domaine devrait être fastidieuse (exigeant le dépôt et l’examen d’un épais dossier auprès de l’ICANN), et surtout coûteuse : aux alentours de 185 000 dollars par extension !

Dès lors, cette alternative apparaîtra surtout comme une solution intéressante pour les plus grandes entreprises, disposant d’un nombre conséquent de sous-domaines, de proposer des adresses plus cohérentes et plus lisibles à leur public.

L’extension permettra également de garantir au visiteur qu’il se situe bien sur un site appartenant au réseau de sites d’une entreprise en particulier, et fournira ainsi une protection supplémentaire contre le phishing

via PC INpact

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