Y’en a à qui ça ne va pas plaire du tout (tou you tou)
Il y a quelques jours ouvrait le service de renseignement 3999, édité par 3999 SA. Sa particularité face aux 118 xxx ? Celle d’être gratuit (hors coûts de communication, non surtaxés). Si certains journaux vont jusqu’à l’élever au rang de premier service de renseignements gratuit, cela nous rappelle quelques souvenirs…
Lors de la libéralisation des services de renseignements téléphoniques, en 2006, face aux nombreux poids lourds déployant leurs campagnes de pub sur toutes les télévisions du pays, Free lançait le seul service de renseignements gratuit issu des 118.
Son 118 818 n’aura pourtant pas connu un destin glorieux ; en l’absence de pub et de toute médiatisation (sa seule heure de gloire fut… une évocation dans les Guignols de l’Info), le numéro demeura confidentiel.
Deux mois après son ouverture seulement, il se faisait attaquer en justice par la société Bottin (éditrice des antiquités du même nom, et accessoirement du numéro de renseignements archi-payant 118 007), pour prix jugé trop bas (et pour cause).
C’est ainsi que six mois tout juste après son lancement, le 118 818 ne proposait plus qu’un disque que nous vous laissons le soin de (ré)écouter :
Ironie du sort, quelques mois plus tard à peine, Allô Bottin cédait son infructueux 118 007 à la société Pages Jaunes.
De son côté, le 3999 contourne les règles en se positionnant comme un service de recherche et non de renseignements (ce qui lui vaut de ne pas être préfixé 118). Peut-être que cette astuce légale lui permettra également d’échapper au courroux de la concurrence… c’est tout le mal qu’on lui souhaite !