Le contrôle de l’âge par les sites pornographiques semble devenu le coeur de métier de la CNIL depuis quelques semaines, qui multiplie les outils afin de contraindre ces derniers à multiplier les procédures de vérification, en amont de toute connexion, afin de mieux protéger les mineurs.
Jusqu’à présent ces dispositifs étaient très réduits, limitant le contrôle à un onglet déclaration pour les plus de 18 ans, forcément inopérants si l’on s’en tient uniquement à la bonne foi des individus connectés.
La CNIL a donc imaginé une armada de solutions, comme le contrôle par une carte bancaire nominative ; ce qui est cependant très limité puisque celle d’un responsable légal peut très bien faire office de ..
Idem pour le contrôle facial, qui manque de précision en fonction de la physionomie de chaque individu, qui peut parfois se révéler trompeuse dans un sens comme dans un autre.
Des solutions, oui mais …
Au regard de toutes ces propositions, qui se révèlent à terme plus problématiques que pourvoyeuses de solutions fiables, la CNIL envisage de passer par un tiers de confiance en possession d’un label ou d’une certification, attestant de la protection des données et qui pourraient détenir l’intégralité des informations inhérentes à l’âge de l’individu tentant de se connecter.
Cet organisme tiers ne serait détenteur que du strict minimum concernant les données personnelles et bien évidemment, certifierait l’âge en totale méconnaissance de l’objet de la demande de confirmation qui serait formée auprès de lui.
Un outil certes créatif, mais qui risque de rencontrer quelques écueils quant à son application pratique au regard de son allure d’usine à gaz…