La pérennité des réseaux et la qualité du raccordement, sont les deux principes majeurs mis en avant par InfraNum, consortium rassemblant près de 200 entreprises prises du numérique, qui a entendu cette semaine attirer l’attention des opérateurs comme de l’ensemble des acteurs de la filière, sur l’importance des infrastructures des réseaux numériques et la qualité de leur maintenance, afin de permettre la qualité de service.
Cette déclaration intervient au terme des Etats Généraux des Réseaux d’Initiative Publique qui se sont tenus cette semaine à Deauville,
L’accent a été mis concomitamment sur un ensemble de propositions destinées à être soumises aux candidats à l’élection présidentielle, à la veille du premier tour de scrutin, après l’exposé de leur programme en faveur du secteur numérique pour les cinq prochaines années.
Le financement, nerf de la guerre …
30 propositions, ont, au total, été fournies, avec des plans d’action, pour lesquels Philippe le Grand à la tête d’InfraNum, a entendu rappeler le fait que « les réseaux numériques sont les nouvelles épines dorsales des territoires. Il faut une prise de conscience et une mobilisation à la hauteur de leurs enjeux. », ce qui sous entend une gestion optimale des raccordements comme des réseaux.
Or, ces deux points sont des leviers majeurs du déploiement actuel, qui n’est pour l’heure pas véritablement garanti par les opérateurs d’infrastructures, qui ne peuvent mettre les problèmes rencontrés sous le tapis, et en particulier celui du financement des raccordements complexes, particulièrement onéreux, et qui bénéficient d’une prise en charge équivalente à celle des foyers plus simples à équiper.
Une solution pourrait être trouvée, grâce un « mécanisme financier destiné à assurer le financement, la réalisation et la maintenance de génie civil nécessaire lorsque les infrastructures d’accueil ne sont pas mobilisables » ainsi que cela a été proposé, avec l’abandon du cuivre dès que cela est possible afin de respecter les objectifs fixés par le Gouvernement et tournés vers 2030.
Le défi n’est pas simple à relever au regard des enjeux, mais surtout de la fragilité des réseaux comme des difficultés liées à leur entretien sur le long terme.
En d’autres termes, la bonne volonté ne suffit plus ; il s’agit désormais d’investir et largement.