Aujourd’hui ce sont une vingtaine de sites que l’Association de Lutte contre la Piraterie Audiovisuelle met en demeure de déréférencer à Google, pour faire face au piratage qui s’est particulièrement intensifié ces dernières années par le développement des IPTV, c’est ce que nous apprend Marc Rees dans NextINpact.
En cause dans cette montée en puissance : la multiplication sur le marché des boîtiers internet tournant sous Android comme les téléviseurs connectés qui offrent une concurrence de qualité au piratage en ligne devenu quasiment obsolète.
Pour les ayants-droit cette prolifération est particulièrement dommageable, d’autant qu’elle paraît difficile à prévenir et enrayer.
L’IPTV comment ça marche ?
Du point de vue technique, l’IPTV fonctionne au moyen de serveurs chargés de recueillir en flux continu, les données de l’ensemble des chaînes de télévision disponibles au moyen d’abonnements souscrits en toute légalité.
Les données stockées par ce biais sont ensuite redistribuées à l’ensemble des abonnés qui leur sont connectés moyennant une poignée d’euros.
Un business plan somme toute rentable pour chacun, sauf les ayants droit qui m’en pointent du doigt, puisque cette contrepartie donne accès à quelques 20 000 chaînes disponibles de par le monde, bouquets payants compris comme ceux émis par Canal, SFR, Being sport, Disney etc…il suffit pour cela de passer par un matériel équipé d’une connexion internet et de simplement charger l’application permettant de gérer une liste de lecture dans une URL.
Côté usager, l’adresse MAC destinataire du flux est transmise, côté pirates, cette dernière est intégrée dans une base de données permettant l’accès à ce même flux et au contenu illicitement mis à disposition. Un procédé simple, rentable, s’exécutant rapidement et d’un accès particulièrement facile en ligne (eBay, plateformes dédiées …).
Un préjudice à l’air de « déjà-vu ».
Cette situation, dont la prévention et la sanction n’entrent pas encore dans les champ de compétences de la Hadopi qui cible a l’heure actuelle uniquement le P2P, est suffisamment inquiétante pour que l’ALPA ait pris le soin d’alerter Google et t sollicite le déréférencement des sites concernés, la demande des ayants droit.
Source NextINpact.