Donnez, donnez, donnez-moi vos données
C’était prévisible : le géant des moteurs de recherche, Google, se décide à lancer son projet de réseau social, concurrent de Facebook. Le projet, baptisé Google+, est ouvert aux internautes sur invitation uniquement pour l’instant.
Si Google nie cibler directement Facebook et opte pour une communication relativement discrète pour le moment, ses objectifs restent clairs. Son service Google+ permet de communiquer plus facilement avec son réseau d’amis et met l’accent sur certaines fonctionnalités :
Outre le partage de statuts et d’informations diverses en temps réel, il est possible de dialoguer avec des amis ou groupes d’amis par chat textuel (“Huddle”) ou par chat vidéo groupé jusqu’à 10 (“Hangouts”)
À la manière des groupes d’amis Facebook, il est possible de créer des cercles (“Circles”) d’amis avec lesquels on choisit notamment de partager (ou pas) certaines données.
Enfin, l’accès mobile à Google+ semble avoir été particulièrement travaillé. Ainsi, la plupart des fonctionnalités du site, y compris les fonctions de chat vidéo, sont accessibles en version mobile. Il s’agit là d’un des (rares) avantages visibles du service, capable de faire la différence avec Facebook.
Face à Facebook et sa solide base de plus de 600 millions d’utilisateurs actifs, il n’est pourtant pas évident que Google rencontre le succès escompté. Après l’échec de son outil de collaboration en ligne, Google Wave, ainsi que de son service de micro-messages (sur le modèle de Twitter), Google Buzz, la firme californienne a encore tout à prouver…
Si vous souhaitez tester la beta privée de Google+, il vous faudra obtenir une des précieuses invitations actuellement en circulation. A l’instar de Gmail lors de sa période de lancement, seuls les membres invités sont en mesure de donner à leur tour un accès à de nouveaux entrants…
Un premier aperçu du service :