Ce n’est pas une nouveauté, les flux utilisés par certains géants du net, sont véritablement problématiques pour les opérateurs, d’autant que l’entretien du réseau leur incombe en intégralité, sans contre partie.
Une situation qui est dénoncée depuis longtemps par certains, sans pour autant trouver de véritable effet au niveau des pouvoirs publics, ce qui entraîne une certaine grogne ; qui commence cependant à être susurrée du côté de l’Europe, mais le projet de taxation qui doit être mis en place est loin d’être achevé.
Cela ressort des termes de la dernière étude menée par l’ARCEP, avec approximativement 50% du trafic accaparés par la plateforme de streaming, ce qui pèse lourd dans la balance, représentant près de 20% de la bande passante des opérateurs au 31 décembre 2021.
Une situation mondiale qui devient de plus en plus problématique.
Le chiffre n’est pas lancé en vain, mais issu de données d’analyse rapportées à l’acheminement des flux vidéo, qui représentent pour Netflix, presque la moitié du trafic internet, ce qui ne fait par ailleurs qu’augmenter de manière exponentielle à cause de la résolution des écrans notamment.
Cette situation n’est pas un problème nouveau ou bien encore typique à la France ou bien encore à l’Europe, puisqu’au niveau mondial, la problématique se révèle similaire avec 51% du trafic saturé par les plateformes américaines comme Netflix, Google, Facebook ou encore Amazon, particulièrement invasives au niveau de la bande passante.
Si auparavant YouTube était un véritable problème, Netflix, depuis 4 ans s’impose de plus en plus face à la concurrence. Et cette prépondérance se fait année après année, de plus en plus lourde, Google utilisant « uniquement » 10%, alors que Facebook et Amazon consomment seulement 5%.
Et pour les opérateurs, la grogne se fait de plus en plus sentir.