C’est du moins ce que laisse penser le réseau social. Et pour cause : un mauvais précédent avec l’élection de Donald Trump, qui n’a pas été sans laisser sans traces.
En l’espèce, c’est un ensemble de mesures que compte appliquer Mark Zuckerberg contre l’ensemble des médias dits d’Etat.
Un acte de rébellion qui s’inscrit quelque peu dans la lignée de ceux de Twitter et SnapChat, qui procèdent chacun à leur manière, à une censure en amont de l’ensemble des mesures prises par l’Administration Trump comme de ses déclarations.
Mais est-ce réellement un acte de rébellion ou un souci de transparence de manière à assurer la pérennité du réseau social ?
Concrètement, Facebook entend signaler au moyen d’un avertissement lancé au moment de la publication en question, son origine si celle-ci se révèle gouvernementale.
Deuxième point majeur : les régimes politiques n’auront plus la possibilité de publier quoique ce soit sur les réseaux sociaux et notamment Facebook.
Cette mesure a nécessité un ciblage particulier et précis des médias concernés afin de ne commettre aucun impair (si cela est possible en la matière).
Pour ce faire, un criblage a été effectué après un échange nourri avec pas moins de 65 spécialistes des médias et des réseaux comme des libertés individuelles, mettant en exergue un certain nombre de critères dont les sources de revenus de la publication, sous quel type de structure fonctionne le média qui entend la publier, sa ligne éditoriale, qui en fait partie etc …
Il est bien évident que Mark Zuckerberg, mis à mal notamment par le scandale du Cambridge Analytica comme des allégations d’ingérence de la part du front est lors de l’élection présidentielle de 2016, entend désormais se préserver de toute suspicion superflue.
Reste à voir si cette précaution garantira véritablement le scrutin ou si elle servira uniquement de blanc-seing à des intérêts ultérieurs qui pour l’heure, nous dépassent.