La participation à l’entretien des réseaux par les firmes étrangères très grandes consommatrices de bande passante, est un vrai problème depuis un certain nombre d’année.
Car celui-ci a un coût non négligeable, de l’ordre de près de 50 milliards d’Euros, ce qui représente un charge importante pour les opérateurs dont Free, qui poussent une fois de plus à la roue pour que les géant du e-commerce comme du streaming, y contribuent, d’autant que la crise actuelle et certains objectifs de l’Europe sur le climat et la transition énergétique, aggravent la situation et mettent l’accent sur l’impact de cette situation de plus en plus pesante et mal vécue.
Et en effet, si l’on regarde de plus près du côté des investissements réalisés par les opérateurs, ceux-ci ne devraient pas être allégés dans l’année en cours, d’autant que le coût de la Fibre optique a accusé une augmentation de 200 % et que les opérateurs ont besoin d’investir dans le déploiement de la 5G donc des infrastructures adaptées ; ce qu’ils ne peuvent pas faire au regard de l’explosion littérale supportée par les dépenses liées à ces deux postes.
La seule solution viable à court terme, afin de respecter dans le même temps les délais qui leur sont impartis par les différentes autorités de régulation et maintenir le rythme des déploiements tant de la fibre que de la 5G, est donc de légiférer afin de contraindre les GAFAM à participer à l’entretien des réseaux qu’ils utilisent, sur le territoire des 27 pays composant l’Union Européenne, et contribuent « équitablement aux coûts importants qu’ils imposent actuellement aux réseaux européens « .
Des investissements mais pas les bons du côté de Google, pour l’Europe.
Cette solution serait d’autant plus équitable, que le pourcentage de trafic engendré par les mastodontes du net représenterait 50% du trafic global avec en tête de liste Google et YouTube, détenus par Alphabet, qui de son côté s’insurge contre l’idée, invoquant même le principe de la neutralité du net au soutien de son argumentation et notamment qu’elle s’inscrirait en défaveur des usagers.
Google met en avant les investissements que la Firme aurait réalisés notamment en France, avec des serveurs de cache, pour mettre en place des infrastructures sur lesquelles circuleraient ses données sur « 99% du chemin » afin de limiter leur impact sur les réseaux des opérateurs.
Le dossier pour l’heure est loin d’être clôturé mais la crise aidant, il y a fort à parier que l’Europe veuille y mettre de l’ordre dans les meilleurs délais.