Le Breixit avait sonné en 2021, le glas de l’allégeance de la Grande-Bretagne au RGPD, engageant cependant cette dernière sur la voie nécessaire d’une révision complète de son armada textuelle relative à la protection des données personnelles.
Et forcément, la mise en place d’un nouveau dispositif plus adapté selon le Gouvernement britannique.
Cette révision touche principalement, en tête de liste, les bannières alertant sur les cookies et la possibilité pour l’usager d’accepter ou refuser le recueil de données personnelles, le RGPD prévoyant par suite, en France et en cas d’inapplication de cette information, l’intervention de la CNIL ou d’autres institutions identiques pour le reste du territoire de l’Union Européenne.
Une simplification et non pas une éviction complète du système de protection des données.
En Grande-Bretagne, on est déjà bien loin de ce système de protection, et le Gouvernement souhaiterait pouvoir mettre un terme à cette pratique, afin de le substituer par une solution différente, directement installée à la source, dans le paramétrage du matériel informatique détenu par l’usager et gérable aux cas par cas par lui-même, ce qui lui permettrait de gagner en confort d’utilisation.
L’idée est simple mais doit avant tout pouvoir être techniquement applicable et sans anicroche.
Un autre axe devrait avoir trait à une définition plus précise du consentement de l’utilisateur afin de l’adosser à une démarche scientifique et aux fins de recherche.
Enfin, fini le délégué à la protection des données pour des entreprises pénalisées par la création de ce poste financièrement onéreux, comme les études obligatoires pour mesurer les risques pris dans le cadre du recueil comme de l’utilisation des données personnelles, remplacés par un système d’obligations liées à la protection de la confidentialité des informations.