A la guerre comme à la guerre
C’était un des arguments majeurs d’Opera 10.50 : grâce à son moteur javascript revu et corrigé, celui-ci serait le navigateur le plus rapide du marché, devant les prétendants que sont Google Chrome ou encore Safari. Qu’en est-il réellement ? Un comparatif réalisé par Tom’s Hardware démontre que la vérité n’est peut-être pas aussi simple…
Si, en termes de temps de démarrage, Opera réalise d’excellents résultats (en particulier avec plusieurs onglets ouverts), il n’enregistre pourtant pas les meilleures performances en termes de temps de chargement des pages. Sur cinq sites testés (Craigslist, Facebook, Tom’s Hardware, Yahoo ! et enfin Youtube), il arrive quatre fois en dernière ou avant-dernière position, et une seule fois premier. Sur ces tests, Safari et Chrome (tous deux basés sur Webkit) ainsi que Firefox tirent leur épingle du jeu.
Opera s’en tire mieux sur les tests de benchmark javascript : il s’y classe régulièrement en bonne place et arrive à faire jeu à peu près égal avec Chrome, réputé pour sa rapidité en termes de JS.
En revanche, la dernière mouture d’Opera est un véritable monstre en termes d’utilisation mémoire ! Que ce soit à un ou dix onglets, le navigateur engloutit des quantités impressionnantes de RAM. Chrome pâtit du même inconvénient lorsque de nombreux onglets sont ouverts ; c’est sans doute le prix à payer pour profiter de son système de processus séparés par onglets…
En conclusion, Tom’s Hardware décerne la première place de son comparatif à Chrome dont les résultats sont globalement meilleurs sur l’ensemble des mesures. Le navigateur de Google conserve donc sa réputation de “navigateur le plus rapide du monde”, suffisamment équilibré pour proposer les meilleurs scores dans la plupart des domaines, et il remporte même un Best of Tom’s Hardware Award pour l’occasion. Le bilan met toutefois en avant les performances honorables d’Opera, qui décroche une belle seconde place. Safari arrive en troisième position, tandis que Firefox se distingue pour son optimisation mémoire. Internet Explorer, lui, reste littéralement le “bon à rien” de la bande…