Le dernier baromètre nPerf, relatif aux réseaux 4G et 5G vient d’être publié et consacre une nouvelle fois les débits de l’opérateur historique sur l’ensemble des technologies 4G et 5G.
Free se situe en queue de peloton, mais cela ne semble pas dramatique pour l’opérateur de Xavier Niel, qui a toujours revendiqué une stratégie de couverture du territoire, avec notamment l’acquisition de la bande des 700 MHz, au lieu des fréquences dites en or, dans la bande des 3,5 GHz.
Pour établir ce référentiel, le site internet nPerf a du réaliser pas moins de 820 000 tests sur un échantillon tiré des utilisateurs de son application dédiée.
Pour l’opérateur historique, les chiffres relevés attestent de ses performances tant au niveau de la 4G, que de la 5G avec 95 935 points récoltés sur les deux technologies, ce qui lui permet de surpasser ses concurrents dans leur ensemble notamment sur les débits descendants et montants, le taux de réussite, la navigation web ou bien encore le streaming video avec YouTube.
S’agissant des débits descendants justement, Orange affiche une moyenne de 117,94 Mbit/s, ce qui lui permet de distancer Free Mobile sur ce point, deuxième dans la course.
Bouygues dans le peloton de tête
Au classement général, Bouygues arrive deuxième avec 91 212 points, suivi par SFR et ses 90 521 points loin devant Free qui clôture le classement.
Côté 5G, les chiffres relevés sont là également révélateurs des performances des opérateurs, SFR la aussi se positionne à la deuxième place, devant Bouygues puis Free, derrière l’opérateur historique également dont les abonnés bénéficient d’un réseau d’excellente qualité, mais bien moins étendu que celui de Free Mobile.
L’opérateur historique obtient un débit descendant moyen de 366,43 Mbit/s en 5G, devant SFR avec 275,78 Mbit/s et Bouygues Telecom et Free Mobile qui traîne les pieds.
Des stratégies diversifiées mais complémentaires qui font la richesse de l’offre globale
Ces chiffres sont cependant peu révélateurs de la stratégie de développement des opérateurs, qui placent leurs billes là où ils flairent des leviers de développement ; ce qui est le cas de Free Mobile, qui n’a jamais caché ses ambitions concernant la couverture du territoire, en lieu et place de performances au niveau des débits, ce qui lui permet d’offrir un accès à 90% de la population.
En d’autres termes, il s’agit de partis pris manifestes optés par chaque opérateur, qui contribuent chacun à leur manière à l’optimisation du réseau 5G français car de son côté, si Orange ne fait pas de la couverture sa priorité, l’opérateur investit sur la bande-cœur des 3,5 GHz plus qualitative en termes de débits, ce qui forcément le place en tête du classement.
Si ces performances contribuent au succès de chaque opérateur à titre individuel, celui-ci témoigne également de l’amélioration notable du réseau 5G en France, dont :
- le débit descendant moyen s’est amélioré de 18% ;
- le débit ascendant moyen s’est amélioré de 12% ;
- la latence a baissé de 4% par rapport au référentiel précédent.