La lettre ouverte lancée par 7 000 artistes et publiée par l’ADAMI, met en lumière une problématique devenue extrêmement sérieuse dans l’industrie du divertissement. En effet, malgré le succès de leurs œuvres sur les plateformes de streaming, ils estiment ne pas recevoir une rémunération adéquate. Cette revendication, portée par des comédiens, des musiciens et des chanteurs de bande son, résonne comme un cri d’alarme face à une injustice persistante.
Au cœur de leur demande se trouve la volonté d’être rémunérés de manière proportionnelle au succès rencontré par leurs créations. Actuellement, ces artistes se voient attribuer un forfait fixe, même lorsque leurs œuvres deviennent des succès mondiaux.
L’appel urgent des artistes français face à l’injustice persistante
La situation non seulement va à l’encontre du principe de rémunération appropriée et proportionnelle établi par la directive européenne sur les droits d’auteur, mais elle constitue également une source d’injustice majeure pour les artistes.
Malgré l’existence de cette directive depuis trois ans, aucune mesure concrète n’a été prise en France pour sa transposition effective. Les artistes sont donc laissés dans l’expectative, attendant depuis trop longtemps une mise en place qui tarde à venir.
Cette impasse rappelle celle vécue par les acteurs italiens, qui ont vu leurs tentatives de négociation avec Netflix aboutir à une rémunération insignifiante, bien en deçà de leurs attentes.
Face à cela, l’action collective des artistes français met en lumière l’urgence d’une réforme pour garantir une juste rétribution de leur travail. Il est temps que les plateformes de streaming reconnaissent la valeur des contributions artistiques et s’engagent à rémunérer équitablement ceux qui créent le contenu qui les enrichit.