L’ARCOM c’est la nouvelle autorité de régulation issue du regroupement du CSA et de la Commission Hadopi, mise en place en tout début d’année.
Un système qui doit faire ses preuves sur le long terme et qui entend court circuiter les mauvaises pratiques de diffusion sur le net, notamment dénoncées par Canal+ et beIN Sports, déjà lésés dans le cadre de la négociation des droits de retransmission de la Ligue 1, mais qui, grâce à de premières mesures mises en place lors de la retransmission de la Ligue des Champions, a pu éprouver l’efficacité de son mécanisme de contrôle, ainsi que nouveau gendarme en a fait état dans le cadre d’une présentation faite au Festival de Cannes avec le concours du CNC.
Mesures qui doivent être régulièrement modifiées et adaptées, au regard de l’ingéniosité des moyens mis en place par les pirates, et qui évoluent perpértuellement.
Car en tout et pour tout, ce sont près de 77% du volume des retransmissions illégales qui ont pu être évitées grâce à une technique de blocage en amont, ce qui représente environ 250 sites depuis le mois de janvier 2022 et la mise en place de l’ARCOM.
Une bonne nouvelle pour le milieu du sport, tout d’abord, qui a souffert de cette perte de revenus, notamment sur le segment Ligue 1/ Ligue 2, cumulée avec le déficit Mediapro, mais plutôt depuis lors accusé une perte de vitesse de 37% des retransmissions pirates , ce que l’organisme a pu évalué grâce à la diffusion de la Ligue des Champions.
Si on opère un découpage des audiences illicites, 76% ont intéressé la Ligue 1/ Ligue 2, il est vrai diffusée dans un cadre strictement encadré et parfois onéreux, ce qui incite au piratage et 77% la Ligue des Champions, plaçant le football en tête de liste des retransmissions illégales.