L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) vient de rendre son rapport définitif, qui exonère la 5G de tout danger potentiel sur la santé ou l’environnement, confirmant ainsi les grandes lignes de son rapport initial rendu au mois d’avril de l’an dernier.
Dans la foulée de ces premières conclusions, l’ANSES avait offert la possibilité d’une consultation publique à laquelle près de 200 associations de tous horizons, tant citoyennes qu’issues du milieu industriel notamment, ont participé, sollicitant des éclaircissements quant à certains points.
Aux termes de ce dernier rapport, publié le 17 février dernier, l’ANSES indique que les niveaux relevés sont sensiblement analogues à ceux précédemment enregistrés, complétés cependant par quelques précisions complémentaires, ce qui permis d’en arriver à des conclusions satisfaisantes et notamment le fait que l’apparition de nouveaux risques sur la santé liés à l’installation du réseau 5G soit peu probable.
« Les niveaux globaux d’exposition aux champs électromagnétiques seront comparables ou légèrement supérieurs à ceux des technologies existantes » selon les termes mêmes de ce rapport, qui indifférencie les différentes fréquences utilisées pour la 5G, à savoir la bande des 700 MHz, celle des 2,1 GHz ainsi que la plus récente 3,5 GHz, réservant cependant ses conclusions pour la bande des 26 GHz pas encore utilisée sur le sol français mais se distinguant par une pénétration plus faible des ondes.
A ce sujet, l’ANSES va donc poursuivre ses investigations, cependant susceptibles de donner des résultats peu variables dans l’avenir.