En tout début d’année, et un peu plus d’un après après le lancement en France de la technologie 5G, le nombre de smartphones vendus a excédé celui des appareils adaptés pour la 4G, soit 3 mobiles sur 4, avec une légère avance en Europe sur les Etats-Unis, l’Asie étant le véritable leader sur ce segment, ce qui révèle la véritable mutation du marché en quelques mois seulement et malgré la crise sanitaire comme la pénurie de semi-conducteurs ou bien encore l’inflation qui freinent ce développement.
Cette accélération devrait à terme, permettre d’atteindre le milliard de détenteurs d’ici la fin de l’année 2022 soit 200% par rapport à l’année en cours et quatre fois plus d’ici à 2026, avec une grosse progression sur le marché moyenne gamme, plus accessible pour les utilisateurs.
Le chiffre avancé devrait permettre de rassurer les opérateurs, qui ont lourdement investi financièrement tant dans l’acquisition des fréquences (2,8 milliards d’euros en France qui ont garni les caisses de l’Etat), comme dans l’installation des infrastructures avant de commercialiser leurs offres.
L’exception française …
Sur le territoire national d’ailleurs, à la fin du mois de décembre dernier, 3 millions d’utilisateurs étaient dotés d’un appareil 5G, avec un léger retrait par rapport à la souscription des offres encore jugées trop onéreuses par rapport à celles disponibles en 4G (Free reste le seul opérateur à avoir aligné son offre 5G au tarif de son abonnement 4G), ne touchant que 66 millions d’abonnés, avec notamment un reliquat de défiance vis à vis de l’impact environnemental ou sur la santé de cette technologie.
« En 2026, la 5G sera en bonne voie pour devenir une technologie mâture sur des marchés avancés tels que l’Amérique du Nord et l’Europe occidentale. Cependant, une transition retardée dans des endroits comme l’Inde, le Moyen-Orient et l’Afrique restera évidente », indique le cabinet CCS Insight dans le cadre d’une étude réalisée à cet effet et publiée sur son site internet.
Source CCS Insight.