Philippe Marini (en photo), sénateur (UMP), défend à nouveau l’idée d’une taxe visant spécifiquement les géants du net tels que Google, déjà évoquée par Nicolas Sarkozy ou Jacques Toubon notamment, mais rapidement abandonnée…
M. Marini envisage de remettre au goût du jour cette idée, en proposant la mise en place de « prélèvements sur les investissements publicitaires en ligne et les transactions électroniques entre professionnels », à hauteur de 0,5 à 1%, via des amendements au projet de loi sur les finances.
Selon le sénateur, interviewé par le journal Libération, une telle mesure, qui permettrait de générer quelques centaines de millions d’euros par an pour l’État, serait tout à fait justifiée : « Google ne paye pratiquement pas d’impôt en France » grâce à son implémentation dans des pays européens voisins, indique-t-il, prenant également l’exemple d’Apple (« la boutique iTunes d’Apple ne paie de TVA (à taux super réduit qu’au Luxembourg »).
La mesure proposée n’en est pas moins contestée par le ministère du Budget, qui considère qu’elle raterait sa cible première, à savoir les grands acteurs du net échappant à la fiscalité française.