La mairie de Paris a lancé une étude de faisabilité afin de permettre le déploiement d’un réseau de mini-antennes de proximité pour la téléphonie mobile. Celles-ci pourraient, à terme, remplacer les antennes-relais qu’on connaît actuellement.
Ces mini-antennes de 30 centimètres de haut pourraient envahir Paris bientôt. Bien moins puissantes que les grandes antennes-relais, elles ont le mérite d’être beaucoup plus simple à poser. Peu encombrantes, elles peuvent même se fondre facilement dans le décor : « sur le mobilier urbain, les panneaux, les feux… », anticipe Anne Hidalgo, première adjointe à la mairie de Paris.
Leur puissance d’émission, beaucoup plus faible, serait compensée par une capillarité plus importante dans toute la ville. C’est même le principal intérêt de la manœuvre : en rapprochant les antennes-relais des téléphones appelants, cela permettra à ces derniers d’émettre beaucoup moins fort et ainsi, de limiter autant que possible les risques de nocivité pour l’usager.
Reste à régler les problèmes de financement de l’opération. Le maire, Bertrand Delanoë, affirme vouloir travailler « en liaison avec les opérateurs et les associations ». Anne Hidalgo (première adjointe), Denis Baupin (adjoint chargé du développement durable et de l’environnement), et Jean-Louis Missika (adjoint chargé de l’innovation et de la recherche, ex-Iliad), tout trois chargés du dossier, devront apporter une réponse claire à ce problème s’ils veulent convaincre les opérateurs de bouleverser leur réseau. Peut-être y a-t-il là une occasion d’imposer la mutualisation des antennes ?
Source : Aujourd’hui en France