La semaine dernière, les cabinets de conseil Tera Consultants et Equancy & Co ont rendu un rapport intitulé « Impact économique de la copie illégale des biens numérisés en France« .
Ce rapport concluait que le piratage aurait entraîné l’an dernier un manque à gagner de 1,355 milliard d’euros de recettes en moins pour l’industrie culturelle ainsi que 10 000 emplois supprimés dans les divers secteurs étudiés.
Fabrice Epelboin, consultant en stratégie Internet démonte en bonne et dûe forme ce rapport en analysant entre autre les sources utilisées par les deux cabinets pour rendre ce rapport.
Il débute son analyse par l’identification des protagonistes du rapport :
« Equancy, la société qui à commandité le Rapport Hadopi, poétiquement intitulé « Impact économique de la copie illégale des biens numérisés en France », a pour client, entre autre, la FNAC, qui était dirigée il y a peu par… Denis Olivennes, l’instigateur de la loi Hadopi. De son coté, Tera Consultants, qui a réalisé l’étude, compte Vivendi parmi ses clients«
Ce constat nous conduit vers une autre analyse, celle des sources utilisées pour ce rapport brandi par Christine Albanel à l’Assemblée Nationale :
Nielsen/Netrating, le Ministère de la Culture, l’Observatoire de la Musique, le SNEP, le CNC, l’IPI, l’ALPA, Xerfi, GfK, Mediametrie, TF1, M6, France Télévision, Canal+, la FNAC et le SNE.
Voilà un petit récapitulatif de cet article très complet écrit par Fabrice Epelboin sur ReadWriteWeb.
Source : Numérama
Voir aussi : ReadWriteWeb