Meta Platforms ouvre un nouveau chapitre judiciare avec la soumission des réseaux sociaux Facebook et Instagram à une enquête pour d’éventuelles violations des règles de l’Union Européenne en matière de contenu en ligne, liées à la sécurité des enfants, ont annoncé jeudi les régulateurs de l’Institution ; une mesure qui est susceptible d’entraîner de lourdes pénalités.
Les entreprises technologiques sont en effet tenues de faire plus pour lutter contre le contenu illégal et préjudiciable sur leurs plateformes en vertu du Digital Services Act de l’Union Européenne, mise en place l’an dernier.
Enquête de l’UE sur Facebook et Instagram : risques pour les enfants et responsabilité de Meta
Meta a déclaré de son côté qu’elle disposait déjà d’un certain nombre d’outils en ligne pour protéger les enfants.
« Nous voulons que les jeunes aient des expériences en ligne sûres et adaptées à leur âge et nous avons passé une décennie à développer plus de 50 outils et politiques conçus pour les protéger », a déclaré un porte-parole de Meta.
« C’est un défi auquel l’ensemble de l’industrie est confrontée, et nous sommes impatients de partager les détails de notre travail avec la commission européenne. »
Meta est déjà dans le collimateur de l’Union Européenne concernant notamment la désinformation électorale, une préoccupation clé avant les élections du Parlement Européen le mois prochain.
Les violations du Digital Services Act peuvent entraîner des amendes allant jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires mondial annuel d’une entreprise.