A force d'être transparente, on ne la voit même plus. Alice, la marque triple-play de Telecom Italia sur le marché français, est une des rares petites marques encore en lice dans le haut-débit…
Après l'absorbtion d'AOL et de Club-Internet par N9uf, la belle Alice, comme prévu depuis des mois par les observateurs du milieu, ne devrait pas faire long feu.
La réputation d'Alice ne joue pas en sa faveur : Après des campagnes de slamming sur la région lyonnaise dès 2003, puis un mattraquage publicitaire sous forme de flyers, d'abri-bus ou de bouche de métro (si si, un skin intégral de plusieurs dizaines de mètres carrés à Paris), la voluptueuse blonde a du essuyer les plâtres de sa hotline gratuite trop sollicitée, et de nombreux litiges avec ses abonnés.
Lors d'une conférence de presse, Enrico Pazzini et Riccardo Ruggiero (la direction de Telecom Italia) ont affirmé « avoir étudié la possibilité de se retirer du marché français pour aller sur d'autres marchés en Europe » ; « être prêts à l'envisager dans le futur » (source : AFP).
Avec près de 900.000 abonnés sur la France, Alice est loin derrière les autres opérateurs alternatifs, qui gravitent chacun autour des 3 millions d'abonnés ADSL.
Ce type d'annonce est la procédure de routine lorsqu'un opérateur va quitter le marché. Ca devrait maintenant être une questions de mois avant que les premières offres soient posées sur la table, et que la belle Alice retourne de l'autre côté du miroir.