C'est par un discret communiqué daté du dimanche 24 juin que le ministère de l'Economie et des Finances a annoncé que l'Etat comptait céder « au moins 5% du capital de France Télécom ».
Depuis l'ouverture de son capital en 1997, la part de l'Etat dans le capital de l'opérateur historique n'a cessé de diminuer, passant même sous la barre des 50% (privatisation de fait) en 2004. Après cette opération, « entre 25,5 % et 27,4 % du capital de France Télécom » restera détenu par la puissance publique, directement (par l'Etat) ou indirectement (établissements publics).
Cependant, il est précisé que l'Etat « entend demeurer un actionnaire significatif au capital de France Télécom à moyen terme », évacuant ainsi l'idée d'un désengagement total de l'entreprise.
Selon les services de Bercy, le « produit de la cession de ces titres sera intégralement affecté au désendettement de l'Etat et des administrations publiques« .
Source : LeMonde.fr
Mise à jour (25/06, 22h) : L'Etat a cédé aujourd'hui 130 millions d'actions France Télécom, soit 5% du capital, pour une somme totale de 2,65 Milliards d'euros. C'est donc la fourchette basse qui a été retenue, puisqu'il était question d'une cession de 5 à 7%.