Le streaming et le piratage dans le sport sont en passe de devenir le pilier central de la lutte contre le piratage en 2022, justifiant ainsi la création d’une commission spécialisée au sein de l’ARCOM, le nouvel organe de régulation issu de la fusion de la Commission Hadopi et du CSA.
Si beIN s’est lancé en premier (et à raison), dans la lutte contre le streaming illicite en obtenant le blocage de certains sites, Canal+ a rejoint le mouvement en décrochant lui aussi l’arrêt des vannes d’un certain nombre de plateformes qui diffusaient le top 14 des matchs de football dont la chaîne cryptée était titulaire des droits.
13 sites sont concernés et font désormais l’objet d’un blocage en amont de la part des FAI, qui ont été mis à contribution de manière équivalente, ainsi qu’en fait état NextINPact, aux termes d’une action en justice diligentée sur le fondement des dispositions de l’article L 333-10 du Code du Sport, après avoir fait constater dans le courant des mois de décembre et janvier dernier, la retransmission sans autorisation de matchs de rugby dont les droits étaient la propriété de la chaîne sportive.
La Justice placée devant une évidence de fait et de droit, n’a pu qu’ordonner le blocage en amont de ces sites frauduleux, diffusant les compétitions en langue russe (ce qui certes ne manque pas de charme), sans la moindre autorisation des ayants-droits mais également conférer à Canal+ le droit de saisir dorénavant directement l’ARCOM de tout demande identique afin de bloquer les flux en amont.
Source NextINpact.
Un commentaire
Canal plus c’était un esprit…
Et comme le beauf qui l’a racheté en a viré tout les talents, Il n’en reste qu’une exuvie sans aucun interet.
Ton code canal plus, tu peux le garder, j’en veux pas.