Et cette incursion sur le marché, se fera dans le cadre de la deuxième partie des enchères, prévues dans le courant de l’année 2022, voire dans son deuxième semestre, et pour laquelle la version hispanique de l’ARCEP a lancé une consultation publique, intéressant l’utilisation de cette bande de fréquences, plutôt utilisée dans les zones à forte densité humaine, technologiques, industrielles ou portuaires, dans lesquelles elle présente un certain intérêt.
En effet, en termes de débits, la bande des 26 GHz devrait apporter une nette amélioration par rapport aux autres bandes, au tarif de fréquences à portée inférieure et cette consultation permettrait notamment aux opérateurs, mais également constructeurs comme toute l’ensemble de la filière intéressant le marché de la 5G, de faire le tour sur les avantages comme inconvénients de son utilisation d’une manière globale.
Un appel d’offres suivra dans la foulée, d’ici la fin de l’année 2022, laissant notamment la porte ouverte aux propositions d’Orange, opérateur leader sur le marché espagnol.
Sur le sol Français, ce sont les bandes 700 MHz, 2,1 GHz et 3,5 GHz qui ont été privilégiées, même si une arrivée de la bande de fréquences 26 GHz reste envisagée mais suivant un calendrier plus tardif et pour l’heure inconnu.
Les Jeux Olympiques 2024 à Paris pourraient cependant bousculer ce planning, au regard de l’utilisation majoritaire de cette bande de fréquences dans les lieux publiques comme les stades, où elle pourrait revêtir un caractère majeur.