C’est ce qui résulte d’une étude effectuée par l’ANFR, sur près de 1 500 pylônes, à la demande de Cédric 0, le secrétaire d’Etat à la Transition Numérique et qui conclut que la 5G ne présentait pas plus de risques à son exposition que la 4G.
En effet, sur la bande de fréquence dite en or des 3,5Hz, les émissions d’ondes ne se sont vues augmentées que de 0,11 V/m, ce qui est anecdotique, sur 3 000 mesures prises sur une période s’étant écoulée entre 2020 et 2021.
Cet échantillonnage a été établi par la prise de mesures avant et après activation du réseau 5G sur des antennes recevant d’ores et de la 4G, et met en évidence une légère augmentation des émissions d’ondes, de manière raisonnable selon les termes mêmes du rapport restitué.
Des indices logiquement variables en fonction des bandes de fréquence..
Au niveau fréquences basses, aucune émission supplémentaire n’a été enregistrée contrairement aux bandes de fréquences supérieures, dont les mesures prises démontrent qu’elles demeurent malgré tout inférieures aux limites réglementaires fixées à 61 V/m.
Force est de constater que les infrastructures alimentées en 5G, sont des antennes actives, qui n’émettent des ondes que lorsqu’elles émettent un signal contrairement aux infrastructures 4G, ce qui les rend, à terme, bien au contraire, beaucoup moins lourdes d’impact.
De quoi contredire les opposants à la mise en place de cette nouvelle technologie, qui l’an passé avait rencontré bon nombre de défiances dans les rangs de la société civile, comme de certaines collectivités.